Une immobilisation non amortissable se différencie d’une immobilisation amortissable par le fait que celle-ci n’a pas une durée d’utilisation limitée.

Les principales immobilisations non amortissables

Le terrain est l’immobilisation non amortissable le plus connu. En effet un terrain n’a pas une durée d’utilisation limitée, il ne peut pas se dégrader avec le temps (sauf exception). C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en cas d’achat d’un bien immobilier le terrain est toujours dissocié de la construction en comptabilité.

Mais il n’y a pas que le terrain comme bien non amortissable. Il y a aussi :

  • les immobilisations financières
  • le droit au bail
  • et le fonds de commerce

Exception : Le fonds de commerce peut être amorti par les petites entreprises sur une durée de 10 ans. Il peut également être amorti si sa durée d’utilisation est limitée dans le temps.

Cependant les amortissements constatés sur un fonds de commerce ne sont pas déductibles d’un point de vu fiscal. Dans ce cas une réintégration va donc être opérée.

La dépréciation : une alternative à l’amortissement

Une immobilisation non amortissable ne peut pas comptabiliser d’amortissements. L’amortissement a pour but de comptabiliser l’usure d’un bien soit une perte de valeur. Si une perte de valeur est présente, une immobilisation non amortissable peut toutefois comptabiliser une dépréciation.

Le traitement de cette dépréciation est détaillé au sein de notre article comptabilisation d’une dépréciation.

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