Vous trouverez en pièce jointe de cet article un exemple de mémoire DSCG réalisé par un étudiant travaillant dans un cabinet spécialisé dans l’agricole. Pour des raisons de confidentialité la première partie qui contient : l’attestation de stage, l’agrément, la partie présentation de l’entreprise et missions réalisées lors du stage. ont été enlevées. Pour information ce mémoire accompagné de son oral a reçu la note de 18/20.
A qui s’adresse cet exemple de mémoire de DSCG ?
Ce mémoire s’adresse bien entendu aux étudiants de DSCG mais peut aussi s’adresser aux professionnels de la viticulture. En effet, ce mémoire répond avec détail à la question : Est ce que la viticulture biologique est plus rentable que la viticulture conventionnelle ?
Extrait du mémoire
« Introduction
La stratégie d’entreprise se définit par le souhait d’une organisation de survivre ou de se développer sur le long terme en prenant en compte son environnement, ses parties prenantes et ses ressources.
Selon Henry Mintzberg la stratégie mise en place par une entité peut être délibérée ou émergente. Lorsque la stratégie est dite délibérée, celle-ci a été planifiée. Au contraire la stratégie est émergente lorsqu’elle n’a pas été prévue, qu’elle a été mise en place pour faire face à des événements.
Les vignobles français font actuellement face à de multiples événements (taxe Trump, Covid-19, nouvelle réglementation liée à l’utilisation du glyphosate, accroissement des stocks, de la concurrence et une dé-consommation du vin conventionnel).
Avant même le COVID 19 en début d’année 2020 le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) a tiré la sonnette d’alarme. Le cours du bordeaux, un des vins les mieux côtés s’est écroulé atteignant selon Les Echos 0,77 €/L.
Selon les dires d’Olivier Lavie, expert-comptable interrogé par le journal : « A ce prix-là, on ne vit pas et l’on ne couvre même pas les frais. En dessous de 1 000 euros/ tonneau de 900 L, c’est même difficile de se verser un salaire ».
Les vignobles français se doivent donc d’adopter une stratégie émergente pour perdurer.
La stratégie à adopter doit permettre comme Porter l’a indiqué de dégager un avantage concurrentiel. L’avantage concurrentiel permet de se démarquer de ses concurrents et d’ainsi survivre ou se développer.
Alors qu’à contrario de 2013 à 2020 la consommation de vins biologiques a doublé. Les viticulteurs s’interrogent sur un changement de mode de production. Mais est-ce vraiment plus rentable ? Ou seulement un choix par conviction ?
Pour répondre à cette problématique, nous avons décidé dans un premier temps d’introduire les concepts de viticulture conventionnelle et biologique. Par ailleurs nous avons présenté en détail, à travers un PESTEL les opportunités et menaces auxquelles l’activité viticole en général fait face.
Dans un second temps, nous avons étudié de manière plus chiffrée à travers des calculs de coûts et de rentabilité, le choix de se convertir à l’agriculture biologique. À la suite de ces recherches nous avons mené des entretiens avec des professionnels qui ont pleinement connaissance des problématiques liées à l’agriculture biologique pour s’assurer que nos recherches concordent bien avec les réalités du terrain. »