Vous vous êtes sûrement déjà demandé ce qui changerait dans votre vie si vous deveniez freelance ou si au contraire vous passiez en emploi salarié ? Afin de vous éclairer dans ce dilemme, voici les principales différences à connaître entre freelance et salarié !
Freelance et salarié : les revenus
La première différence porte sur les revenus. Que ce soit en termes de montant ou d’échéance, les deux professionnels évoluent dans un environnement opposé.
Le salarié connaît à l’avance le montant et les dates de paiement de ses revenus. Son salaire est prédéfini par contrat et lui sera versé mensuellement à date fixe.
Le freelance, dans la grande majorité des cas, ne peut qu’estimer le montant et la date de paiement de ses prestations. Son chiffre d’affaires dépend à la fois des missions qu’il a pu obtenir au cours du mois ou durant les mois précédents, mais aussi du paiement effectif de ses clients (délai légal de 60 jours) .
Le salariat vous offre donc la sécurité d’un revenu fixe à la fin du mois, là où le freelancing vous permet d’augmenter vos revenus sans contrainte, en fixant vos propres tarifs.
Il existe des sociétés telles que Jump qui proposent des solutions pour sécuriser votre aventure en tant qu’indépendant tout en vous garantissant un certain niveau de revenu.
Indépendant et salarié : le temps de travail
Freelance et salarié ne gagnent pas leur vie de la même manière et cela se traduit dans leur emploi du temps. Leur rythme de travail quotidien est différent, pour un comptage des heures bien distinct !
Le salarié a des horaires de travail fixes, définis par contrat. Il commence et finit à des moments déterminés et peu modulables. En contrepartie, il dispose de ses week-ends et de jours de congés payés.
Le freelance définit lui-même ses horaires d’activité. Il peut commencer et s’arrêter de travailler à l’heure qu’il souhaite. En contrepartie, il répond à des délais de livraison imposés par ses clients. Il peut donc être amené à travailler les week-ends, les jours fériés et le soir. Il ne bénéficie pas de congés payés.
La gestion du temps d’un indépendant est certes plus flexible que celle d’un salarié, mais elle vous demandera de faire preuve d’organisation et d’autodiscipline, afin de préserver des temps de vie personnelle.
Entrepreneuriat et salariat : la protection sociale
Les deux statuts n’ouvrent pas les mêmes droits au freelance et salarié. Les postes et taux de cotisations varient, générant une couverture sociale plus ou moins étendue.
Le salarié paie des cotisations sociales élevées, directement retenues sur son salaire. En contrepartie, il bénéficie d’indemnités en cas d’arrêt maladie, de droits au chômage en cas de perte d’emploi et de droits à la retraite en fin de carrière. Il est également affilié à la mutuelle de son entreprise, souvent très avantageuse.
Le freelance paie des cotisations lors de la déclaration mensuelle de son chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF. Les montants obtenus sont donc variables en fonction de ses résultats et impactent sa couverture finale (retraite) . Non soumis au prélèvement de l’assurance chômage, son taux de cotisation global est relativement bas, mais ne le protège pas en cas de perte d’activité. Il bénéficie d’une indemnité pour arrêt maladie, avec le risque de perte de contrats si son inactivité se prolonge.
Afin de profiter de la sérénité du salariat sans perdre votre liberté, découvrez le portage salarial ! Ce concept vous permet de bénéficier de la même protection sociale qu’un salarié en CDI, tout en gardant les avantages d’être freelance : choix des missions, des horaires, du lieu de travail, etc.